X-Git-Url: https://git.donarmstrong.com/?a=blobdiff_plain;f=Documentation%2Ffr%2Fessay%2Fengraving.itely;h=43243a89bdd1cfe0b044460364ac23ef9f65eb67;hb=e7aa6c445f463844dbaa52d38ea4aac2882b5601;hp=debc5ad1f1a59ce705d83f8b5aaaccf4b9d8d5e6;hpb=ec35c10a93b45b1f0dd721c54197a79d4207a92c;p=lilypond.git diff --git a/Documentation/fr/essay/engraving.itely b/Documentation/fr/essay/engraving.itely index debc5ad1f1..43243a89bd 100644 --- a/Documentation/fr/essay/engraving.itely +++ b/Documentation/fr/essay/engraving.itely @@ -1,14 +1,14 @@ @c -*- coding: utf-8; mode: texinfo; documentlanguage: fr -*- @ignore - Translation of GIT committish: 057106293b07b74b00553fe4dc3dfac5c1f3b682 + Translation of GIT committish: d46572826e777ed3e9fa4656535a6e9000f2ed9e When revising a translation, copy the HEAD committish of the version that you are working on. For details, see the Contributors' Guide, node Updating translation committishes.. @end ignore -@c \version "2.13.39" +@c \version "2.19.2" @c Translators: Jean-Charles Malahieude, John Mandereau, Gauvain Pocentek @@ -33,6 +33,7 @@ Ce chapitre traite des objectifs et de l'architecture de LilyPond. * Comparatif (BWV 861):: @end menu + @node L'histoire de LilyPond @section L'histoire de LilyPond @translationof The LilyPond story @@ -42,12 +43,12 @@ d'excellente facture ou qu'il participe à la création d'ouvrages universitaires, avant même qu'il serve à imprimer la plus simple des mélodies, avant que la communauté des utilisateurs de LilyPond s'étende sur toute la planète, LilyPond est parti du constat -suivant@tie{}: +suivant : @quotation Pourquoi la plupart des partitions qui sortent d'un ordinateur ne parvient-elle pas à égaler la beauté et l'élégance des partitions -gravées à la main@tie{}? +gravées à la main ? @end quotation @noindent @@ -58,20 +59,20 @@ ci-dessous. @iftex des pages qui suivent. @end iftex -La première, qui date des années 1950, a été gravée à la main@tie{}; la +La première, qui date des années 1950, a été gravée à la main ; la seconde est une édition informatisée contemporaine. @ifnottex @quotation @noindent -Bärenreiter BA 320, @copyright{}1950@tie{}: +Bärenreiter BA 320, @copyright{}1950 : @sourceimage{baer-suite1-fullpage,,,png} @end quotation @quotation @noindent -Henle n° 666, @copyright{}2000@tie{}: +Henle n° 666, @copyright{}2000 : @sourceimage{henle-suite1-fullpage,,,png} @end quotation @@ -91,15 +92,15 @@ c'est de la musique et c'est vivant. Quant à l'édition moderne, elle a l'air terne et mécanique. Ce qui rend cette nouvelle édition différente n'est pas évident au -premier coup d'œil@tie{}: c'est propre et condensé, presque @qq{mieux} -que l'autre dans la mesure où tout y est @qq{calculé} pour atteindre +premier coup d'œil : c'est propre et condensé, presque « mieux » +que l'autre dans la mesure où tout y est « calculé » pour atteindre l'uniformité. À vrai dire, il nous a fallu un moment pour nous en rendre compte. Notre but étant d'améliorer la notation informatisée, il nous fallait mettre le doigt sur ce qui ne va pas. Le problème se situe au niveau même de la précision toute mathématique qui amène à l'uniformité de cette nouvelle édition. Considérons les -barres de mesure en milieu de ligne@tie{}: dans la partition +barres de mesure en milieu de ligne : dans la partition traditionnelle, leur emplacement varie quelque peu, à l'inverse de la nouvelle, où toutes les barres sont rigoureusement alignées. Pour que ce soit bien clair, le schéma ci-dessous montre en parallèle ce @@ -138,17 +139,18 @@ la main. @iftex @page @noindent -Bärenreiter BA 320, @copyright{}1950@tie{}: +Bärenreiter BA 320, @copyright{}1950 : @sourceimage{baer-suite1-fullpage,16cm,,} @page @noindent -Henle no 666, @copyright{}2000@tie{}: +Henle no 666, @copyright{}2000 : @sp 3 @sourceimage{henle-suite1-fullpage,16cm,,} @page @end iftex + @node La gravure en détails @section La gravure en détails @translationof Engraving details @@ -192,7 +194,7 @@ devenait un maître accompli qu'après une dizaine d'années de pratique. @end quotation LilyPond s'inspire du travail réalisé par les maîtres graveurs qui -officiaient chez les éditeurs européens jusque dans les années 1950. +officiaient chez les éditeurs européens jusque dans les années 1950. Ceux-ci sont bien souvent considérés comme ayant atteint le sommet de leur art, et comptent dans leurs rangs des maisons telles que Bärenreiter, Duhem, Durand, Hofmeister, Peters ou Schott. Au fil de @@ -215,17 +217,18 @@ quoi LilyPond devait porter ses efforts. * La raison de tous ces efforts:: Pourquoi s'attacher aux détails @end menu + @node Fontes et polices @unnumberedsubsec Fontes et polices @translationof Music fonts Les images ci-dessous mettent en évidence certaines différences entre l'art du graveur traditionnel et le résultat habituel sorti d'un -ordinateur. L'image de gauche est un @emph{fac simile} d'un bémol tiré -d'une édition Bärenreiter traditionnelle@tie{}; celle de droite est -issue de la même partition, éditée en 2000. Bien que toutes deux soient -imprimées avec le même encrage, la version @qq{ancienne} paraît plus -noire@tie{}: les lignes de la portée y sont plus épaisses et le galbe du +ordinateur. L'image de gauche est un fac-similé d'un bémol tiré +d'une édition Bärenreiter traditionnelle ; celle de droite est +issue de la même partition, éditée en 2000. Bien que toutes deux soient +imprimées avec le même encrage, la version « ancienne » paraît plus +noire : les lignes de la portée y sont plus épaisses et le galbe du bémol de Bärenreiter est à la limite de la volupté. Sur l'autre image, les lignes sont plus fines et le bémol semble raide, coincé. @@ -277,7 +280,7 @@ avons pu appréhender certaines subtilités stylistiques qui nous font trouver maintenant de piètre qualité des polices que nous avions tout d'abord appréciées. -À titre d'exemple, voici deux fontes musicales@tie{}: la première ligne +À titre d'exemple, voici deux fontes musicales : la première ligne comporte des caractères de la police par défaut du logiciel Sibelius -- la police @emph{Opus} -- et la deuxième, ces mêmes caractères dans notre propre police pour LilyPond. @@ -306,6 +309,7 @@ forme de losange. La barre de notre bémol est comme brossée, le haut évidents à reconnaître à distance du fait que leurs barres transversales n'ont pas la même pente et que les verticales sont plus épaisses. + @node Espacement @unnumberedsubsec Espacement @translationof Optical spacing @@ -313,15 +317,14 @@ n'ont pas la même pente et que les verticales sont plus épaisses. Si l'on considère l'espacement, sa répartition devrait refléter la durée des notes. Néanmoins, et comme nous l'avons vu plus haut avec la suite de Bach, la plupart des éditions modernes se basent sur des durées à la -précision mathématique, ce qui entraine un effet des plus monotones. -Dans l'exemple qui suit, le même motif est imprimé deux fois@tie{}: la +précision mathématique, ce qui entraîne un effet des plus monotones. +Dans l'exemple qui suit, le même motif est imprimé deux fois : la première en appliquant un espacement chronométrique, la seconde avec -quelques corrections. Quelle version remporte vos suffrages@tie{}? +quelques corrections. Quelle version remporte vos suffrages ? @cindex optique et espacement @cindex espacement et effet d'optique - @lilypond \paper { ragged-right = ##t @@ -341,9 +344,9 @@ music = { \layout { \context { \Staff - \override NoteSpacing #'stem-spacing-correction = #0.0 - \override NoteSpacing #'same-direction-correction = #0.0 - \override StaffSpacing #'stem-spacing-correction = #0.0 + \override NoteSpacing.stem-spacing-correction = #0.0 + \override NoteSpacing.same-direction-correction = #0.0 + \override StaffSpacing.stem-spacing-correction = #0.0 } } } @@ -369,7 +372,7 @@ music = { \layout { \context { \Staff - \override NoteSpacing #'stem-spacing-correction = #0.6 + \override NoteSpacing.stem-spacing-correction = #0.6 } } } @@ -381,7 +384,7 @@ music = { Chaque mesure de ce fragment comporte des notes d'égale valeur, ce qui devrait se constater au niveau de l'espacement. Malheureusement, notre -œil nous trompe@tie{}: non seulement il considère la distance séparant +œil nous trompe : non seulement il considère la distance séparant deux têtes de notes mais, de surcroît, il prend en compte l'espace entre deux hampes. Par voie de conséquence, une succession de notes hampe en haut puis hampe en bas devrait comporter un espace accru et, @@ -406,7 +409,7 @@ la hampe va vers le bas ne nécessite pas un tel ajustement. @cindex lignes supplémentaires @cindex collisions -Les lignes supplémentaires sont une gageure pour le typographe@tie{}: +Les lignes supplémentaires sont une gageure pour le typographe : les différents symboles musicaux doivent être suffisamment rapprochés pour que le lecteur identifie la hauteur au premier coup d'œil. Vous noterez, dans l'exemple qui suit, que les lignes supplémentaires sont un @@ -446,12 +449,12 @@ traditionnels utilisaient alors des poinçons différents pour obtenir le meilleur rendu selon la taille de la partition. L'avènement des fontes digitalisées permet d'obtenir n'importe quelle taille à partir d'un simple tracé. Bien que ceci constitue un progrès en soi, il nous faut -cependant nuancer@tie{}: les glyphes sont moins forts lorsqu'ils sont de +cependant nuancer : les glyphes sont moins forts lorsqu'ils sont de taille réduite. -Pour les besoins de lilyPond, nous avons créé des polices de graisse +Pour les besoins de LilyPond, nous avons créé des polices de graisse différente selon la taille. Voici ce que produit LilyPond dans une -taille de portée de 26@tie{}points@tie{}: +taille de portée de 26 points : @quotation @iftex @@ -463,8 +466,8 @@ taille de portée de 26@tie{}points@tie{}: @end quotation @noindent -et la même musique en 11@tie{}points, grossie de 236@tie{}% pour obtenir -une taille identique à l'image précédente@tie{}: +et la même musique en 11 points, grossie de 236 % pour obtenir +une taille identique à l'image précédente : @quotation @iftex @@ -497,8 +500,8 @@ global = { << \new Staff \with { fontSize = #-4 - \override StaffSymbol #'staff-space = #(magstep -4) - \override StaffSymbol #'thickness = #(magstep -3) + \override StaffSymbol.staff-space = #(magstep -4) + \override StaffSymbol.thickness = #(magstep -3) } \relative c' { \global @@ -520,7 +523,7 @@ global = { \clef "bass" << { - \once \override DynamicText #'X-offset = #-3 + \once \override DynamicText.X-offset = #-3 2.~->^\f 4.~ 8 } \\ { @@ -537,6 +540,7 @@ global = { @end lilypond @end ignore + @node La raison de tous ces efforts @unnumberedsubsec La raison de tous ces efforts @translationof Why work so hard? @@ -545,7 +549,7 @@ Les musiciens sont normalement plus concentrés sur la manière dont ils jouent la musique que sur son apparence, aussi ces pinailleries sur des détails de typographie peuvent paraître académiques. Il n'en est rien. La partition contribue, au même titre que bien d'autres éléments, à -l'existence même d'une représentation@tie{}: tout doit être fait pour +l'existence même d'une représentation : tout doit être fait pour que l'interprète donne le meilleur de lui-même, et ce qui est peu clair ou pas agréable à lire constitue un frein. @@ -560,13 +564,13 @@ C'est une caractéristique commune de la typographie. La présentation devrait être soignée, non seulement pour l'amour de l'art, mais plus spécialement parce qu'elle vient en aide au lecteur dans sa tâche. Pour du matériel d'interprétation tel que les partitions de musique, -ceci est doublement important@tie{}: les musiciens sont limités dans +ceci est doublement important : les musiciens sont limités dans leur attention. Au moins leur attention se porte sur la lecture, au plus ils peuvent se concentrer sur l'exécution. En d'autres termes, une meilleure typographie se traduit par une meilleure interprétation. Ces considérations montrent bien que la typographie musicale est un art -à la fois complexe et plein de subtilités, et qu'elle recquiert des +à la fois complexe et plein de subtilités, et qu'elle requiert des compétences particulières que la majorité des musiciens ne possède pas. LilyPond s'efforce de transposer le degré d'excellence de la gravure traditionnelle à l'ère de l'ordinateur et donc de le mettre à @@ -587,7 +591,7 @@ interpréter. Nous allons maintenant examiner les éléments nécessaires à la création d'un logiciel capable d'imiter le rendu des partitions gravées à l'ancienne. Nous commencerons par voir comment inculquer à l'ordinateur -les @qq{bonnes manières} de la présentation. Nous nous attarderons +les « bonnes manières » de la présentation. Nous nous attarderons ensuite sur l'analyse comparative par rapport aux éditions traditionnelles, avant de considérer le degré de flexibilité à y inclure pour être en mesure de gérer les différents cas de figure particuliers à @@ -604,16 +608,16 @@ la notation. @unnumberedsubsec Concours de beauté @translationof Beauty contests -Quels sont en réalité nos critères de formatage@tie{}? Considérant +Quels sont en réalité nos critères de formatage ? Considérant l'image suivante, laquelle de ces trois configurations devrions-nous -choisir pour formater la liaison@tie{}? +choisir pour formater la liaison ? @lilypond \relative c { \clef bass - \once \override Slur #'positions = #'(1.5 . 1) + \once \override Slur.positions = #'(1.5 . 1) e8[( f] g[ a b d,)] r4 - \once \override Slur #'positions = #'(2 . 3) + \once \override Slur.positions = #'(2 . 3) e8[( f] g[ a b d,)] r4 e8[( f] g[ a b d,)] r4 } @@ -637,8 +641,8 @@ qui finalement ne les couvrirait pas tous. @end ifnottex @end quotation -@emph{Règles de formatages définies par l'exemple. Image tirée de -l'ouvrage de Ted Ross @qq{The Art of Music Engraving}} +@emph{Règles de formatage définies par l'exemple. Image tirée de +l'ouvrage de Ted Ross « The Art of Music Engraving »} Plutôt que d'écrire une foultitude de règles qui embrasserait tous les cas de figure possibles et imaginables en matière de mise en forme, nous @@ -649,36 +653,36 @@ terme de moins bonne qualité, et nous opterons pour celle étant la moins mauvaise. Voici, à titre d'exemple, trois configurations possibles pour le tracé -d'une liaison@tie{}; Lilypond leur attribue individuellement une @qq{note -de laideur}. Le premier essai se voit attribuer 15,39@tie{}points +d'une liaison ; LilyPond leur attribue individuellement une « note +de laideur ». Le premier essai se voit attribuer 15,39 points notamment pour l'effleurement de la tête de note. @lilypond \relative c { \clef bass - \once \override Slur #'positions = #'(1.5 . 1) + \once \override Slur.positions = #'(1.5 . 1) e8[(_"15.39" f] g[ a b d,)] r4 } @end lilypond La liaison ci-dessous reste à une distance uniforme des notes, mais il faut tenir compte du fait qu'elle n'est pas rattachée aux première et -dernière notes. Ceci nous fait 1,71@tie{}points pour le début de la +dernière notes. Ceci nous fait 1,71 points pour le début de la liaison et 9,37 pour la terminaison -- qui est beaucoup plus éloignée de la dernière note. Par ailleurs, la liaison monte alors que la mélodie -redescend, ce qui entraîne une pénalité de 2@tie{}points. Ceci nous -fait un total de 13,08@tie{}points de laideur. +redescend, ce qui entraîne une pénalité de 2 points. Ceci nous +fait un total de 13,08 points de laideur. @lilypond \relative c { \clef bass - \once \override Slur #'positions = #'(2 . 3) + \once \override Slur.positions = #'(2 . 3) e8[(_"13.08" f] g[ a b d,)] r4 } @end lilypond Quant à la liaison qui suit, seule la terminaison reste éloignée de la -dernière note, ce qui donne 10,04@tie{}points de laideur auxquels nous +dernière note, ce qui donne 10,04 points de laideur auxquels nous ajoutons 2 autres points pour la pente ascendante. Cette configuration étant la moins laide, ou plutôt la version la plus satisfaisante, nous la sélectionnons. @@ -695,7 +699,7 @@ bon nombre de situations, comme pour déterminer la pente d'un lien de croches, formater des accords liés, formater des accords avec des valeurs pointées, positionner les sauts de ligne ou de page. Cette technique est consommatrice de temps de calcul, dans la mesure où elle -examine de nombreuses possibilités@tie{}; néanmoins, le jeu en vaut la +examine de nombreuses possibilités ; néanmoins, le jeu en vaut la chandelle, puisque le résultat final est bien meilleur et nous rapproche des éditions traditionnelles. @@ -708,7 +712,7 @@ Au fil du temps, le rendu de LilyPond a évolué, et continue de s'améliorer lorsqu'on le compare aux partitions gravées à la main. Voici un extrait de l'une de nos éditions de référence (Bärenreiter -BA@tie{}320)@tie{}: +BA 320) : @iftex @sourceimage{baer-sarabande-hires,16cm,,} @@ -719,7 +723,7 @@ BA@tie{}320)@tie{}: @noindent et ce que génère l'une des anciennes versions de LilyPond -- la 1.4, -publiée en mai@tie{}2001@tie{}: +publiée en mai 2001 : @iftex @sourceimage{pdf/lily14-sarabande,16cm,,} @@ -731,7 +735,7 @@ publiée en mai@tie{}2001@tie{}: @noindent La sortie LilyPond est certes lisible, et acceptable pour beaucoup de gens. Cependant, une comparaison minutieuse avec une édition gravée à la main révèle de nombreuses erreurs de -formatage@tie{}: +formatage : @iftex @sourceimage{lily14-sarabande-annotated-hires,16cm,,} @@ -751,7 +755,7 @@ formatage@tie{}: @noindent Passons sous silence les notes et indications absentes, tout comme -la faute de hauteur@tie{}! +la faute de hauteur ! En ajustant les algorithmes, paramètres et polices concernés, nous avons pu améliorer le résultat. La deuxième ligne ci-dessous a été générée @@ -793,19 +797,20 @@ par la version la plus récente de LilyPond (@version{}). Sans être un clone de l'édition de référence, cette sortie est plus proche d'une qualité de publication que les précédentes. + @node Règles de formatage @unnumberedsubsec Règles de formatage @translationof Getting things right Nous pouvons aussi évaluer les capacités de LilyPond dans ses choix, en -comparant ses résultats avec ce que génèrent d'autres d'autres logiciels -du marché. Notre choix s'est porté sur Finale@tie{}2008, l'un des -logiciels les plus populaires notamment en Amérique du Nord. Son plus +comparant ses résultats avec ce que génèrent d'autres logiciels du +marché. Notre choix s'est porté sur Finale 2008, l'un des logiciels les +plus populaires notamment en Amérique du Nord. Son plus proche concurrent est Sibelius, très répandu sur le marché européen. Pour cette analyse comparative, nous avons choisi la fugue en sol mineur -du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach (BWV@tie{}861). En -voici le thème@tie{}: +du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach (BWV 861). En +voici le thème : @lilypond \relative c' { @@ -832,7 +837,7 @@ systèmes de trois mesure, et un troisième -- s'étalant sur toute la ligne -- pour la dernière mesure. La plupart des différences entre ces deux éditions -- Finale pour la -première image -- se situent dans les mesures 28 et 29@tie{}: +première image -- se situent dans les mesures 28 et 29 : @iftex @sourceimage{pdf/bwv861mm28-29,14cm,,} @@ -895,13 +900,14 @@ partIV = \relative c { } \context { \PianoStaff - \override StaffGrouper #'staff-staff-spacing #'padding = #1 + \override StaffGrouper.staff-staff-spacing.padding = #1 } } } @end lilypond -Entre autres défauts du résultat brut de Finale, nous notons@tie{}: +Entre autres défauts du résultat brut de Finale, nous notons : + @itemize @bullet @item La majorité des ligatures est trop éloignée de la portée. Lorsqu'une ligature se retrouve vers le milieu de la portée, la hauteur @@ -910,13 +916,14 @@ maître graveur les raccourcira dès lors que cette ligature est en dehors de la portée d'une section à plusieurs voix. Les règles de ligatures de Finale peuvent être améliorées à l'aide du greffon @emph{Patterson Beams}, que nous avons décidé de laisser de côté pour cet exemple. + @item Finale n'ajuste pas la position des notes qui s'entrecroisent. Il en résulte une lecture peu évidente lorsque les voix supérieure et -inférieure de croisent temporairement@tie{}: +inférieure de croisent temporairement : -@c KEEPLY +@c KEEP LY @lilypond -collide = \once \override NoteColumn #'force-hshift = #0 +collide = \once \override NoteColumn.force-hshift = #0 \score { << @@ -927,16 +934,16 @@ collide = \once \override NoteColumn #'force-hshift = #0 \new Voice { \voiceTwo bes \collide bes } >> } - \new Lyrics \lyricsto "sample" \lyricmode { "bien " " mauvais" } + \new Lyrics \lyricsto "sample" { "bien " " mauvais" } >> } @end lilypond @item Finale positionne tous les silences d'une même voix à une hauteur -fixe de la portée. Si l'utilisatuer peut les déplacer à loisir, le +fixe de la portée. Si l'utilisateur peut les déplacer à loisir, le logiciel ne se soucie en rien de ce qui se passe dans les autres voix. Par chance, il n'y a aucune collision entre un silence et une note dans -cet exemple@tie{}; cela tient plutôt à la position des notes qu'à celle +cet exemple ; cela tient plutôt à la position des notes qu'à celle des silences. Tout compte fait, le mérite en revient à Bach plutôt qu'à Finale d'éviter les collisions. @@ -947,12 +954,12 @@ fournir un résultat admirable. Au contraire, un utilisateur chevronné pourra obtenir quelque chose d'excellent, mais au prix d'une bonne dose tant de dextérité que de temps. La différence fondamentale entre LilyPond et les générateurs de partition commerciaux réside dans le fait -suivant@tie{}: LilyPond tend à réduire l'intervention de l'utilisateur à -sa plus imple expression, alors que les autres programmes font tout pour -avoir une interface attractive pour effectuer toutes les retouches. +suivant : LilyPond tend à réduire l'intervention de l'utilisateur à +sa plus simple expression, alors que les autres programmes font tout +pour avoir une interface attractive pour effectuer toutes les retouches. -Par ailleurs, Finale commet une erreur particulièrement flagrante@tie{}: -il manque un bémol à la mesure 33 +Par ailleurs, Finale commet une erreur particulièrement flagrante : +il manque un bémol à la mesure 33 @quotation @iftex @@ -968,7 +975,7 @@ Il faut un bémol pour annuler le bécarre qui se trouve dans la même mesure, mais Finale ne s'en rend pas compte parce qu'il se trouve dans une autre voix. Ainsi, l'utilisateur doit non seulement recourir à un greffon pour gérer les ligatures, repositionner têtes de note et -silences, il lui faut de surcroit vérifier qu'à chaque mesure les +silences, il lui faut de surcroît vérifier qu'à chaque mesure les altérations sont en conformité indépendamment des voix s'il veut être à l'abri de toute interruption d'une répétition pour une erreur dans la partition. @@ -978,12 +985,12 @@ reproduites en intégralité à la fin de cet essai, ainsi que quatre autres versions. Vous noterez certaines variations entre les éditions traditionnelles, et LilyPond tient un rang acceptable. Il reste tout de même quelques petits défauts à régler, comme le raccourcissement peut -être exagéré des hampes@tie{}; il y a donc encore de quoi faire pour les +être exagéré des hampes ; il y a donc encore de quoi faire pour les développeurs. La typographie relevant d'un jugement humain, les personnes ne peuvent être remplacées. Beaucoup de tâches rébarbatives peuvent cependant être -automatisées@tie{}: si LilyPond parvenait à gérer la plupart des +automatisées : si LilyPond parvenait à gérer la plupart des situations usuelles correctement, ce serait un grand pas en avant pour l'édition informatisée. Au fil du temps, le logiciel pourra être révisé afin d'automatiser de plus en plus d'actions, de sorte que les @@ -1018,17 +1025,17 @@ de LilyPond. Le format de saisie idéal pour un système évolué de formatage consiste en la description abstraite du contenu. Dans le cas qui nous occupe, il s'agit tout bonnement de la musique. Cela n'est pas sans poser un -énorme problème@tie{}: comment définir @emph{ce qu'est} la -musique@tie{}? Pour résoudre ce problème, nous l'avons inversé. Au +énorme problème : comment définir @emph{ce qu'est} la +musique ? Pour résoudre ce problème, nous l'avons inversé. Au lieu de définir ce qu'est la musique, notre programme sert de -définition@tie{}: nous avons écrit un programme capable de produire des +définition : nous avons écrit un programme capable de produire des partitions, et avons ajusté son format de saisie pour être aussi léger que possible. Lorsque le format ne peut plus être simplifié, nous avons par définition atteint le contenu même. Autrement dit, notre programme utilise la définition formelle d'un document musical. La syntaxe est également celle de l'interface utilisateur de LilyPond, -puisqu'elle peut être facilement tapée au clavier@tie{}: +puisqu'elle peut être facilement tapée au clavier : @example @{ @@ -1047,10 +1054,10 @@ sont un do médium noire et un ré croche juste au-dessus. À petite échelle, une telle syntaxe est pratique. À plus grande échelle, une structuration est nécessaire. Sans cela, comment saisir -des pièces aussi complexes qu'un opéra ou une symphonie@tie{}? La +des pièces aussi complexes qu'un opéra ou une symphonie ? La structure est construite selon le même concept que les expressions -musicales@tie{}: c'est en combinant de petits fragments qu'une musique -plus complexe peut être représentée. Par exemple@tie{}: +musicales : c'est en combinant de petits fragments qu'une musique +plus complexe peut être représentée. Par exemple : @lilypond[quote,verbatim,fragment,relative=1] f4 @@ -1058,7 +1065,7 @@ f4 @noindent Quand des notes sont combinées simultanément, il suffit de les insérer -entre @code{<<} et @code{>>}@tie{}: +entre @code{<<} et @code{>>} : @example <> @@ -1069,8 +1076,8 @@ entre @code{<<} et @code{>>}@tie{}: @end lilypond @noindent -Insérées dans une paire d'accolades @code{@{@tie{}@dots{}@tie{}@}}, ces -expressions sont intégrées dans une séquence@tie{}: +Insérées dans une paire d'accolades @code{@{ @dots{} @}}, ces +expressions sont intégrées dans une séquence : @example @{ f4 <> @} @@ -1082,8 +1089,8 @@ expressions sont intégrées dans une séquence@tie{}: @noindent Ceci constitue une nouvelle expression, qui peut être à son tour -combinée avec une autre expression simultanée (en l'occurence une -blanche) à l'aide de @code{<<}, @code{\\} et @code{>>}@tie{}: +combinée avec une autre expression simultanée (en l'occurrence une +blanche) à l'aide de @code{<<}, @code{\\} et @code{>>} : @example << g2 \\ @{ f4 <> @} >> @@ -1103,15 +1110,15 @@ Ce sont la syntaxe et l'interface qui concernent les utilisateurs. Elles sont sujettes à discussion, puisque relatives aux goûts de chacun. Bien que ces discussions soient intéressantes, elles ne sont pas productives. À l'échelle de LilyPond, l'importance du format de saisie -est minime@tie{}: inventer une syntaxe claire est bien plus aisé +est minime : inventer une syntaxe claire est bien plus aisé qu'écrire un code de mise en page décent. Ceci est d'ailleurs illustré par le nombre de lignes de code de ces composants -respectifs@tie{}: l'analyse du texte de saisie et sa représentation -pèsent moins de 10@tie{}% du code. +respectifs : l'analyse du texte de saisie et sa représentation +pèsent moins de 10 % du code. Dans la conception des structures utilisées par LilyPond, nous avons pris certaines options divergentes des autres logiciels. Considérons la -nature par essence hiérarchique de la notation musicale@tie{}: +nature par essence hiérarchique de la notation musicale : @lilypond[quote,fragment] << @@ -1129,8 +1136,8 @@ nature par essence hiérarchique de la notation musicale@tie{}: @end lilypond Nous y voyons des hauteurs regroupées en accords appartenant à des -mesures elles-même rattachées à des portées. On pourrait représenter -cela par un système de boîtes imbriquées@tie{}: +mesures elles-mêmes rattachées à des portées. On pourrait représenter +cela par un système de boîtes imbriquées : @quotation @iftex @@ -1143,7 +1150,7 @@ cela par un système de boîtes imbriquées@tie{}: Cette structure est cependant réductrice car reposant sur des postulats extrêmement restrictifs. Cela devient plus évident dès lors que la -musique se complique@tie{}: +musique se complique : @lilypond[quote] \layout { @@ -1164,20 +1171,20 @@ musique se complique@tie{}: \new Voice = "I" \relative c''' { \time 3/4 \voiceOne - \times 6/7 {g8 g g g g g g} + \tuplet 7/6 {g8 g g g g g g} \oneVoice r4 r4\fermata } \new Voice = "II" \relative c' { \voiceTwo c4 - \times 4/5 { + \tuplet 5/4 { 8 f g \change Staff = "LH" \oneVoice \stemUp g,( c} r4 - \override Stem #'cross-staff = ##t - \override Stem #'length = #12 + \override Stem.cross-staff = ##t + \override Stem.length = #12 ) r\fermata } >> @@ -1197,7 +1204,7 @@ d'une portée à l'autre, et parfois même occupent deux portées. Nombre de logiciels auront d'énormes difficultés à reproduire cet exemple, pour la bonne et simple raison qu'ils se basent sur le modèle hiérarchique de boîtes imbriquées. LilyPond, quant à lui, tend à préserver la -dichotomie entre le fromat de saisie et une structure aussi flexible que +dichotomie entre le format de saisie et une structure aussi flexible que possible. @@ -1213,9 +1220,9 @@ possible. Si le processus de formatage se charge de décider où positionner les symboles, encore faudrait-il savoir @emph{quels} symboles doivent -apparaitre -- ou bien, quelle notation utiliser. +apparaître -- ou bien, quelle notation utiliser. -La notation musicale consitue une forme d'enregistrement de la musique +La notation musicale constitue une forme d'enregistrement de la musique qui a d'ailleurs évolué sur un millier d'années. La forme que nous utilisons de nos jours remonte au début de la Renaissance. Bien que ses fondements n'aient pas changé -- des têtes de note réparties sur une @@ -1224,20 +1231,20 @@ rendre compte des apports de la notation contemporaine. La notation musicale couvre cinq siècles de musique, allant de la simple monodie à de gigantesques contrepoints orchestraux. -Comment intégrer un tel monstre aux si nombreux visages ? Notre solution +Comment intégrer un tel monstre aux si nombreux visages ? Notre solution est de clairement distinguer la notation -- @emph{quels} symboles utiliser -- de la gravure -- @emph{où} les placer. Pour appréhender la notation, nous l'avons disséquée en éléments simples (et -programmables)@tie{}: chaque type de symbole est géré par un module -- +programmables) : chaque type de symbole est géré par un module -- ou greffon -- différent. Tous ces modules sont entièrement configurables et indépendants, chacun pouvant être développé et amélioré séparément. Nous appelons ces modules des graveurs (@emph{engravers} en -anglais), par analogie avec ces professionels qui mettent en forme +anglais), par analogie avec ces professionnels qui mettent en forme graphiquement les idées musicales. Le module le plus basique, qu'on appelle @code{Note_heads_engraver}, -crée les têtes de notes@tie{}: +crée les têtes de notes : @lilypond[quote,ragged-right] \include "engraver-example.ily" @@ -1251,6 +1258,7 @@ crée les têtes de notes@tie{}: \remove "Phrasing_slur_engraver" \remove "Slur_engraver" \remove "Script_engraver" + \remove "New_fingering_engraver" \remove "Beam_engraver" \remove "Auto_beam_engraver" } @@ -1270,7 +1278,7 @@ crée les têtes de notes@tie{}: @noindent Puis le module @code{Staff_symbol_engraver} génère les objets -représentant les lignes de portée@tie{}: +représentant les lignes de portée : @lilypond[quote,ragged-right] \include "engraver-example.ily" @@ -1284,6 +1292,7 @@ représentant les lignes de portée@tie{}: \remove "Phrasing_slur_engraver" \remove "Slur_engraver" \remove "Script_engraver" + \remove "New_fingering_engraver" \remove "Beam_engraver" \remove "Auto_beam_engraver" } @@ -1302,7 +1311,7 @@ représentant les lignes de portée@tie{}: @noindent le module @code{Clef_engraver} fournit au @code{Note_heads_engraver} -la hauteur à laquelle doit être placée chaque tête de note@tie{}: +la hauteur à laquelle doit être placée chaque tête de note : @lilypond[quote,ragged-right] \include "engraver-example.ily" @@ -1316,6 +1325,7 @@ la hauteur à laquelle doit être placée chaque tête de note@tie{}: \remove "Phrasing_slur_engraver" \remove "Slur_engraver" \remove "Script_engraver" + \remove "New_fingering_engraver" \remove "Beam_engraver" \remove "Auto_beam_engraver" } @@ -1332,7 +1342,7 @@ la hauteur à laquelle doit être placée chaque tête de note@tie{}: @noindent et, enfin, les hampes et leurs crochets sont gérés par le -@code{Stem_engraver}@tie{}: +@code{Stem_engraver} : @lilypond[quote,ragged-right] \include "engraver-example.ily" @@ -1345,6 +1355,7 @@ et, enfin, les hampes et leurs crochets sont gérés par le \remove "Phrasing_slur_engraver" \remove "Slur_engraver" \remove "Script_engraver" + \remove "New_fingering_engraver" \remove "Beam_engraver" \remove "Auto_beam_engraver" } @@ -1372,13 +1383,13 @@ tout ce qui est nécessaire à une partition. \score { \topVoice } @end lilypond -@cindex polyphony -@cindex engraving multiple voices -@cindex contexts +@cindex polyphonie +@cindex gravure de plusieurs voix +@cindex contextes Le principe décrit plus haut fonctionne très bien pour de la musique -monophonique, mais qu'en est-il de la polyphonie@tie{}? Dans ce cas, -plusieurs voix peuvent partager la même portée@tie{}: +monophonique, mais qu'en est-il de la polyphonie ? Dans ce cas, +plusieurs voix peuvent partager la même portée : @lilypond[quote,ragged-right] \include "engraver-example.ily" @@ -1394,7 +1405,7 @@ barres de mesures, etc. sont placées dans un groupe @emph{Staff context} (contexte de portée). Dans le cas d'une polyphonie, un contexte de portée contient plusieurs contextes de voix. De même, plusieurs contextes de portée peuvent être assemblés dans un contexte de partition -(@emph{Score context})@tie{}: +(@emph{Score context}) : @lilypond[quote,ragged-right] \include "engraver-example.ily" @@ -1416,9 +1427,9 @@ Référence des propriétés internes : @translationof Flexible architecture Pour ses premiers pas, LilyPond était totalement écrit en langage -C++@tie{}; les programmeurs gravaient les fonctionnalités du programme +C++ ; les programmeurs gravaient les fonctionnalités du programme dans le marbre. Cela s'est avéré peu satisfaisant pour plusieurs -raisons@tie{}: +raisons : @itemize @@ -1463,22 +1474,22 @@ vers le haut (ou la droite) pour le second. \score { \relative c' { \stemDown 4_>-\arpeggio - \override Arpeggio #'direction = #RIGHT + \override Arpeggio.direction = #RIGHT \stemUp 4^>-\arpeggio } \layout { \context { \Score - \override SpacingSpanner #'spacing-increment = #3 - \override TimeSignature #'transparent = ##t + \override SpacingSpanner.spacing-increment = #3 + \hide TimeSignature } } } @end lilypond -@cindex score formatting -@cindex formatting a score -@cindex formatting rules +@cindex partition, formatage +@cindex formatage d'une partition +@cindex formatage, règles de @noindent Le processus de mise en forme d'une partition consiste à lire et @@ -1495,12 +1506,12 @@ fragment = { << \new Staff \fragment \new Staff \with { - \override Beam #'beam-thickness = #0.3 - \override Stem #'thickness = #0.5 - \override Bar #'thickness = #3.6 - \override Tie #'thickness = #2.2 - \override StaffSymbol #'thickness = #3.0 - \override Tie #'extra-offset = #'(0 . 0.3) + \override Beam.beam-thickness = #0.3 + \override Stem.thickness = #0.5 + \override Bar.thickness = #3.6 + \override Tie.thickness = #2.2 + \override StaffSymbol.thickness = #3.0 + \override Tie.extra-offset = #'(0 . 0.3) } \fragment >> @@ -1510,9 +1521,9 @@ Les valeurs prédéfinies de certaines variables font aussi partie des règles de formatage. Chaque objet possède des variables contenant des procédures. Ces procédures réalisent le formatage prédéfini, dont l'apparence peut être changée en remplaçant ces procédures par d'autres. -Dans l'exemple suivant, la règle permettant à l'objet @qq{tête de note} +Dans l'exemple suivant, la règle permettant à l'objet « tête de note » de dessiner son symbole est modifiée au cours de l'extrait -musical@tie{}: +musical : @lilypond[quote,ragged-right] #(set-global-staff-size 30) @@ -1536,12 +1547,12 @@ musical@tie{}: \set autoBeaming = ##f \time 2/4 4 - \once \override NoteHead #'stencil = #note-head::brew-ez-stencil - \once \override NoteHead #'font-size = #-7 - \once \override NoteHead #'font-family = #'sans - \once \override NoteHead #'font-series = #'bold + \once \override NoteHead.stencil = #note-head::brew-ez-stencil + \once \override NoteHead.font-size = #-7 + \once \override NoteHead.font-family = #'sans + \once \override NoteHead.font-series = #'bold 4 - \once \override NoteHead #'style = #'cross + \once \override NoteHead.style = #'cross 4 \applyOutput #'Voice #mc-squared 4 @@ -1607,7 +1618,7 @@ constructions@dots{} \time 4/8 \key c \minor << { - \revert Stem #'direction + \revert Stem.direction \change Staff = down \set subdivideBeams = ##t g16.[ @@ -1624,7 +1635,7 @@ constructions@dots{} \set followVoice = ##t c'''32([ b''16 a''16 gis''16 g''32)] } \\ { - s4 \times 2/3 { d'16[ f' g'] } as'32[ b''32 e'' d''] + s4 \tuplet 3/2 { d'16[ f' g'] } as'32[ b''32 e'' d''] } \\ { s4 \autoBeamOff d''8.. f''32 } \\ { @@ -1636,30 +1647,27 @@ constructions@dots{} \clef bass \key c \minor \set subdivideBeams = ##f - \override Stem #'french-beaming = ##t - \override Beam #'beam-thickness = #0.3 - \override Stem #'thickness = #4.0 + \override Stem.french-beaming = ##t + \override Beam.beam-thickness = #0.3 + \override Stem.thickness = #4.0 g'16[ b16 fis16 g16] << \makeClusters { as16 } \\ { - \override Staff.Arpeggio #'arpeggio-direction =#down + \override Staff.Arpeggio.arpeggio-direction =#down 4\arpeggio } >> } >> \midi { - \context { - \Score - tempoWholesPerMinute = #(ly:make-moment 60 8) - } + \tempo 8 = 60 } \layout { \context { \Staff - \consists Horizontal_bracket_engraver + \consists "Horizontal_bracket_engraver" } } } @@ -1674,18 +1682,19 @@ aux fins de les utiliser dans des sites internet ou des présentations multimédia. Vous avez constaté, au fil de notre propos, que le format source est -purement textuel et peut donc être réutilisé dans d'autres formats -basés sur une description textuelle comme @LaTeX{}, HTML ou -- ce qui -est le cas pour la documentation de LilyPond -- Texinfo. À l'aide du -script @command{lilypond-book} fournit avec LilyPond, les fragments -de code insérés feront place à une image dans le fichier résultant, -qu'il soit au format PDF ou HTML. Il existe aussi une extension pour -OpenOffice.org -- OOoLilyPond -- qui permet d'insérer des extraits dans -un document. +purement textuel et peut donc être réutilisé dans d'autres formats basés +sur une description textuelle comme @LaTeX{}, HTML ou -- ce qui est le +cas pour la documentation de LilyPond -- Texinfo. À l'aide du script +@command{lilypond-book} fourni avec LilyPond, les fragments de code +insérés feront place à une image dans le fichier résultant, qu'il soit +au format PDF ou HTML. Il existe aussi une extension pour +OpenOffice.org et LibreOffice -- OOoLilyPond -- qui permet d'insérer des +extraits dans un document. Pour mieux voir LilyPond en action, consulter la documentation ou accéder directement au logiciel, rendez-vous sur www.lilypond.org. + @page @node Comparatif (BWV 861) @section Comparatif (BWV 861) @@ -1694,11 +1703,11 @@ accéder directement au logiciel, rendez-vous sur www.lilypond.org. Cette annexe présente quatre éditions de référence et deux éditions informatisées des sept dernières mesures de la fugue en sol mineur extraite du Premier livre du clavier bien tempéré de Bach -(BWV@tie{}861). +(BWV 861). @noindent Bärenreiter BA5070 (Neue Ausgabe Sämtlicher Werke, Serie V, Band 6.1, -1989)@tie{}: +1989) : @iftex @sourceimage{bwv861-baer,16cm,,} @@ -1709,10 +1718,10 @@ Bärenreiter BA5070 (Neue Ausgabe Sämtlicher Werke, Serie V, Band 6.1, @noindent Bärenreiter BA5070 (Neue Ausgabe Sämtlicher Werke, Serie V, Band 6.1, -1989), à partir d'une autre source. En plus de différences au niveau +1989), à partir d'une autre source. En plus de différences au niveau des éléments textuels, ce travail montre que, au sein d'une même maison d'édition, les appréciations peuvent être différentes selon le -graveur@tie{}: +graveur : @iftex @sourceimage{bwv861-baer-alt,16cm,,} @@ -1723,9 +1732,9 @@ graveur@tie{}: @noindent Breitkopf & Härtel, édité par Ferruccio Busoni (Wiesbaden, 1894), -disponible à la Petrucci Music Library (IMSLP@tie{}#22081). Les +disponible à la Petrucci Music Library (IMSLP #22081). Les éléments éditoriaux tels que doigtés et articulations en ont été gommés -aux fins de comparaison avec les autres éditions@tie{}: +aux fins de comparaison avec les autres éditions : @iftex @sourceimage{bwv861-breitkopf,16cm,,} @@ -1736,7 +1745,7 @@ aux fins de comparaison avec les autres éditions@tie{}: @noindent Bach-Gesellschaft edition (Leipzig, 1866), disponible à la Petrucci -Music Library (IMSPL@tie{}#02221)@tie{}: +Music Library (IMSPL #02221) : @iftex @sourceimage{bwv861-gessellschaft,16cm,,} @@ -1746,7 +1755,7 @@ Music Library (IMSPL@tie{}#02221)@tie{}: @end ifnottex @noindent -Finale 2008@tie{}: +Finale 2008 : @iftex @sourceimage{pdf/bwv861-finale2008a,,,} @@ -1757,7 +1766,7 @@ Finale 2008@tie{}: @sp 4 @noindent -LilyPond, version @version{}@tie{}: +LilyPond, version @version{} : @lilypond[staffsize=14.3,line-width=15.9\cm] global = {\key g \minor} @@ -1767,9 +1776,9 @@ partI = \relative c' { fis8 d' ees g, fis4 g r8 a16 bes c8 bes16 a d8 r r4 r2 r8 d16 ees f8 ees16 d - ees4 ~ ees16 d c bes a4 r8 ees'16 d + ees4 ~ 16 d c bes a4 r8 ees'16 d c8 d16 ees d8 e16 fis g8 fis16 g a4 ~ - a8 d, g f ees d c bes + 8 d, g f ees d c bes a2 g\fermata \bar "|." } @@ -1778,7 +1787,7 @@ partII = \relative c' { d4 r4 r8 d'16 c bes8 c16 d ees8 d c ees a, r r4 r8 fis16 g a8 g16 fis g2 ~ - g2 r8 d' ees g, + 2 r8 d' ees g, fis4 g r8 a16 bes c8 bes16 a bes4. 8 r r 4 d2 @@ -1786,7 +1795,7 @@ partII = \relative c' { partIII = \relative c' { \voiceOne r2 r8 d ees g, fis4 g r8 a16 bes c8 bes16 a - bes2 ~ bes8 b16 a g8 a16 b + bes2 ~ 8 b16 a g8 a16 b c4 r r2 R1 r8 d ees g, fis4 g @@ -1797,7 +1806,7 @@ partIV = \relative c { d4 r r2 r8 d ees g, fis4 a d,8 d'16 c bes8 c16 d ees2 ~ - ees8 ees16 d c8 d16 ees fis,8 a16 g fis8 g16 a + 8 ees16 d c8 d16 ees fis,8 a16 g fis8 g16 a d,8 d'16 c bes8 c16 d ees8 c a fis' g f ees d c bes a g c a d d, g2\fermata @@ -1831,7 +1840,7 @@ partIV = \relative c { } \context { \PianoStaff - \override StaffGrouper #'staff-staff-spacing #'padding = #1 + \override StaffGrouper.staff-staff-spacing.padding = #1 } } }